Le GSM au volant est mal sanctionné par les autorités

• Le phénomène du GSM au volant de plus en plus fréquent

• Les jeunes sont les plus adeptes du téléphone au volant

• Quelles sont les sanctions pour ce phénomène ?

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Les chiffres concernant l’utilisation du GSM au volant sont contradictoires. En effet, on constate que le nombre d’accidents commis en utilisant un téléphone au volant se stabilise ou baisse, alors que plus généralement, le phénomène prend de plus en plus d’ampleur.

Le phénomène du GSM au volant de plus en plus fréquent

En une année, le nombre d’infractions constaté pour la conduite avec téléphone au volant est estimé à 110 000 infractions, contre 108 809 en 2015. Mais par rapport aux chiffres enregistrés pour les années précédentes, il y a une légère diminution. Selon le ministre Jan Jambon, le nombre d’infractions pour l’utilisation du GSM au volant était de 120 005 en 2012 et 121 390 en 2014.

Selon Benoît Godard, porte-parole de l’IBSR (institut belge pour la sécurité routière), la généralisation des smartphones fait que le GSM au volant est en train de prendre de l’ampleur. Les forces de police veulent dès lors sanctionner cette infraction avec des amendes routières.

Les jeunes sont les plus adeptes du téléphone au volant

Les conducteurs les plus concernés sont surtout les jeunes de moins de 35 ans. En effet, 23 % des jeunes conducteurs utilisent leur téléphone au moins une fois lorsqu’ils sont au volant. Chez les 35-54 ans, les conducteurs qui prennent leur smartphone au moins une fois pour chaque trajet représentent 20 %. Pour les 55 ans et plus, le pourcentage est de 8 %. Ces chiffres sont issus d’une étude effectuée par l’ISBR.

Quelles sont les sanctions pour ce phénomène ?

Pour constater ces infractions, la police a adopté une nouvelle stratégie qui consiste à remonter en moto une file de véhicules pendant les heures de pointe, ce qui permet de sanctionner les automobilistes qui utilisent leur téléphone portable en conduisant. Monsieur Godard a précisé que le parquet de Liège a ordonné aux policiers de ne verbaliser que les conducteurs ayant des comportements dangereux. Ce qui fait que le conducteur qui envoie un texto alors qu'il attend au feu rouge est épargné de toute amende de la circulation.

Malgré tout, l’IBSR souligne encore et encore le danger que représente l’utilisation du GSM au volant. Les études ont montré que lorsque l’on téléphone sans kit mains libres en conduisant, notre temps de réaction sur la route augmente de 20 à 40 %, ce qui provoque un freinage lent et tardif.

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