Les drogues synthétiques de plus en plus fréquente au volant

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De plus en plus de conducteurs sous influence de drogues de synthèse

D’après les chiffres publiés par l’INCC ou L'Institut National de Criminalistique et de Criminologie, les formes alternatives de drogues sont en plein essor. Ces drogues alternatives sont, ces dernières semaines, fortement enregistrées par les contrôleurs routiers en Belgique. En effet, plus de 7% des automobilistes testés se révèlent positifs aux drogues classiques et présentaient également des traces de drogues de synthèses dans le sang. Ces drogues extrêmement dangereuses ne sont toutefois pas interdites pour l’instant en Belgique. Les fournisseurs profitent ainsi de ce fait d’un échappatoire à la législation en vigueur. En effet, à partir du moment qu’une molécule chimique est interdite, une autre pilule avec une structure chimique légèrement modifiée mais aux même effets se présentera sur le marché.

Mais cette situation va tout de même changer grâce à l’expertise de l’INCC.

Les drogues de synthèses également appelées nouvelles substances psychoactives ou NSP, peuvent être facilement commandées sur internet. Selon les chiffres de L'INCC, plus de 558 prélèvements sanguins de conducteurs sont testés positivement à des drogues comme le cannabis, la cocaïne, les amphétamines ou l'héroïne.


Sur environ 200 tests de salive négatifs aux drogues classiques,  11% révélaient des traces de drogues alternatives. Ces substances peuvent avoir les mêmes effets que les drogues classiques ; mais elles s’avèrent plus puissantes et sont ainsi très dangereuses. De plus, l’Union européenne a évalué que 8% des jeunes de 15 à 24 ans avaient déjà pris une NPS (nouvelle substance psychoactive). En Belgique, il s’agirait environ de 3% d’après un expert judiciaire en toxicologie à l’INCC. En Belgique, on distingue une liste de substances illégales; simplement interdites par la loi. Cependant, les substances qui n’y figurent pas sont donc naturellement autorisées. Depuis ces dernières années plusieurs substances ont été ajoutées à la liste, mais il existe diverses combinaisons chimiques qu’il est quasi impossible de les interdire par la loi.


Mais grâce à l’expertise de l’INCC, le gouvernement pourra remédier bientôt à ces lacunes car l’ISP ou Institut scientifique de santé publique en association avec l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) ainsi que l’INCC ont établi des structures de base des substances actives. Seulement ces structures de base seront interdites; donc plusieurs substances deviendront forcément illicites ; et cela dans le cadre d’un nouvel Arrêté Royal.


Le Belgian Early Warning System Drugs et L’EMCDDA ou European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction, ont déjà proclamé que l’usage de ces pilules sont communes dans le monde de la nuit. Le fait qu’elles soient de plus en plus populaires en Belgique vient d’être mis en évidence par les statistiques de l’INCC, même si ces chiffres concernent uniquement des échantillons prélevés chez des conducteurs au volant de leur véhicule. Etant donné l’importance progressive de ces substances, l’institut a investit également dans la recherche dans le but de pouvoir les détecter avec efficacité. En coopération avec l’Université de Gand et de Lille, l’INCC met en œuvre à l’heure actuelle une technique de dépistage des NPS reposée sur leur activité sur des récepteurs cérébraux.

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